Note personnelle. C’est autour d’elle que tout revient quand on arrête de faire semblant.
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ToggleJ’ai longtemps cru qu’il y avait une bonne manière de vivre.
Une sorte de mode d’emploi invisible, mais très bien intégré : faire les bons choix, suivre les bons chemins, rester raisonnable, et si possible ne pas déranger.
Alors j’ai fait de mon mieux. J’ai coché les cases, j’ai avancé comme on me l’avait appris. Ce n’était pas une vie malheureuse. C’était même plutôt “réussi”, vu de l’extérieur. Mais à l’intérieur, ça sonnait creux. J’ai senti une dissonance. Un écart entre ce que je vivais et ce qui vibrait en moi.
Parce que depuis toujours, je ressens que la vie a besoin d’être habitée vraiment.
Qu’on ne peut pas fonctionner en sourdine trop longtemps sans finir par s’éteindre un peu.
Je n’ai pas fait de crise. Pas de révolution. Juste une décision. Celle d’arrêter de me trahir.

Revenir à ce qui sonne juste
Ce que j’ai fait, c’est revenir à ce que je savais déjà mais que j’avais appris à taire. J’ai rouvert les portes. Repris le fil. Je me suis remise en mouvement. J’ai changé certaines choses, concrètement. J’en ai laissé d’autres évoluer à leur rythme.
Ce n’était pas une méthode. Ce n’était pas un modèle à suivre. C’était moi.
D’ailleurs, je crois profondément que le corps est un relais de cette mélodie intérieure. Il parle quand on ne l’écoute plus. J’en parle autrement dans cet article sur la réflexologie émotionnelle et la lecture des pieds, car parfois, nos ressentis passent d’abord par là.
Et avec le recul, je crois que ma note personnelle, celle que j’avais mise en sourdine pendant si longtemps, c’est celle qui refuse de vivre à côté de soi.
Parfois, je me dis que ce chemin intérieur ressemble à un voyage sans carte : il n’y a pas d’étapes prévues, pas de lignes toutes tracées. On avance à l’instinct, avec des retours en arrière, des détours… mais aussi cette sensation unique, précieuse, qu’on revient vers soi.
Ne plus forcer. Ne plus mentir.
Ce que j’ai appris, c’est que l’authenticité, ce n’est pas une case en plus à cocher. Ce n’est pas une posture à adopter. C’est un engagement.
Un engagement à ne plus se raconter d’histoires.
À ne plus chercher la performance là où c’est de cohérence qu’on a besoin.
À s’autoriser la nuance, la fragilité, l’incertitude.
Et ça demande du courage.
Comme le dit si bien un article de Vérité Intérieure :
Cette phrase m’a profondément parlé. Parce que ne plus me forcer, ça n’a jamais voulu dire tout laisser tomber. Ça voulait dire : faire autrement. Faire plus vrai.
Choisir une fidélité intérieure, même si elle est parfois inconfortable, incertaine, hors cadre.
Et puis, il y a une chose que je n’avais pas anticipée : c’est qu’en laissant enfin ma note personnelle s’exprimer, je me suis mise à vibrer différemment dans mes relations, dans mes choix, dans mon quotidien. Moins de bruit. Plus d’alignement.

Ma note aujourd’hui
Je ne cherche pas à être originale. Je cherche à être juste.
Je n’ai pas de message universel à faire passer. Mais j’ai une expérience, un chemin, un regard.
Et je crois que le monde a besoin de ces voix-là. Pas pour se démarquer, mais pour se rencontrer.
Si je participe à ce carnaval d’articles proposé par Vérité Intérieure, ce n’est pas pour parler de mon métier, ni pour me mettre en avant.
C’est pour dire à voix haute ce que je n’ai plus envie de taire :
▪️ Que chacun porte une note unique.
▪️ Que cette note, on peut l’oublier. Mais on peut aussi la retrouver.
▪️ Et qu’il n’est jamais trop tard pour l’accorder.
Et peut-être que cette note personnelle change au fil du temps, qu’elle évolue. Mais ce qui compte, c’est de continuer à l’écouter.