Tu veux aimer mieux ?
Pas juste un peu mieux…
Mais vraiment. De ces amours qui nourrissent, élèvent, apaisent. Pas ceux qui serrent le cœur ou plombent les week-ends.
Alors laisse-moi te souffler une idée qui dérange (et qui libère) :
Et si tout partait… de l’amour de soi ?
Oui, toi. Pas l’autre. Pas ton passé.
Toi, avec tes contradictions, ta lumière et ton foutoir intérieur.
Et si le lien avec l’autre commençait par le lien que tu entretiens avec toi-même ?
Allez, je t’embarque dans 5 leçons d’amour qui réparent, réveillent et reconnectent.
Inspirées par Nicole LePera, psychologue qui mêle cerveau + cœur + corps,
et traversées en filigrane par Isabelle Filliozat, grande prêtresse de la confiance émotionnelle.
Tu ne manques pas d’amour. Tu t’es juste oubliée dans l’équation.
On t’a dit qu’il fallait te rendre aimable. Gentille. Joueuse. Intéressante. Pas trop chiante.
Et tu l’as cru.
Alors t’as appris à plaire. À sourire. À être disponible.
Sauf pour toi.
Nicole LePera vient remettre les choses à leur place :
Ce n’est pas l’autre qui doit t’aimer mieux. C’est toi qui dois arrêter de t’abandonner.
Quand tu poses 100 fois la question « pourquoi il/elle ne me choisit pas ? »
Peut-être que la vraie question, c’est : est-ce que MOI, je me choisis ?
Isabelle Filliozat ajoute un bijou :
“Le vrai confiant n’a pas besoin de séduire, pas besoin de réussir toujours… Il peut tolérer en soi une certaine dose de peur et d’insécurité.”
Tu veux vibrer d’amour ?
Arrête de te reléguer en bout de file. Traite-toi comme ta priorité, pas comme une option.
Tu rejoues encore l’histoire… mais tu peux changer le script
Si t’as grandi avec l’idée que « faut pas faire de vagues » ou que « l’amour se mérite »…
Il y a des chances que tu sois devenue la championne du silence, du “tout va bien”, ou du “c’est pas grave”.
Sauf que si.
C’est grave. Quand tu t’effaces. Quand tu prends sur toi. Quand tu fais semblant.
Nicole l’a vécu. Elle parle d’une enfance où exprimer ses émotions, c’était s’exposer.
Résultat : adulte, elle tombe dans des schémas qui sentent le déjà-vu.
“Ce sont des blessures qui sont à guérir et non le manque de confiance.”
Alors non, t’as pas un bug de fabrication.
T’as juste hérité de stratégies de survie.
Et aujourd’hui, tu peux les remercier… puis t’en libérer.
Tu veux explorer ces blessures plus en profondeur ? Je t’en parle aussi dans cet article sur les émotions refoulées : le poison silencieux.
Ton corps sait. Mais parfois, il panique pour rien.
Il y a toi. Et puis… il y a ton système nerveux.
Un peu comme un radar qui capte le danger, sauf qu’il est mal calibré.
▪️ Tu rencontres quelqu’un, tout semble bien… mais ton ventre se serre.
▪️ Tu reçois un “ok” un peu sec par message, et tu vrilles.
▪️ Tu n’as pas de nouvelles pendant 3 heures, et ton cerveau invente la fin du monde.
Ça te parle ?
Nicole explique que ce n’est pas toi qui débloque.
C’est ton système nerveux qui se méfie. Parce qu’un jour, c’était plus sûr de ne pas sentir.
Filliozat confirme :
“Ce n’est pas un manque de confiance. C’est un corps blessé qui veut éviter la douleur.”
Alors avant de t’accuser de “trop réfléchir” ou d’“être trop intense”…
Offre-toi un temps pour écouter ce qui vibre.
Et si c’était pas de la folie… mais de la mémoire ?
Quand l’amour de soi remplace le besoin de tout réparer chez l’autre
On a toutes tenté le truc :
▪️ Expliquer
▪️ Motiver
▪️ Espérer que l’autre change
▪️ Lire un livre sur les “langages de l’amour” pour adapter nos stratégies
Mais tu sais quoi ?
L’amour, ce n’est pas un projet de rénovation.
C’est pas ton job de “réparer” quelqu’un.
Ton job, c’est d’être un espace de vérité. Pas un chantier à ciel ouvert.
Nicole le dit sans détour :
“Mon rôle n’est pas de faire changer l’autre. Mon rôle est d’être un espace aimant dans lequel l’autre peut se déposer.”
Et toi, est-ce que tu t’offres cet espace ?
Ou est-ce que tu t’adaptes en mode caméléon émotionnel pour éviter le rejet ?
Plus tu t’aimes, moins tu te trahis.
Et moins tu acceptes d’aimer en déséquilibre.
Et si tu devenais l’amour que tu attends ?
On veut un regard qui rassure.
Des bras qui accueillent.
Des mots qui disent “tu es assez”.
Et si tout ça… tu commençais par te l’offrir à toi-même ?
Pas en mode “je suis parfaite tout le temps” mais “je suis là, pour moi, même quand c’est le bordel.”
Tu veux un amour doux ?
Parle-toi sans violence.
Tu veux un amour stable ?
Ancre-toi dans ta vérité.
Tu veux un amour vrai ?
Arrête de te trahir pour qu’on t’aime.
Et Filliozat, toujours directe :
“Quand votre aisance dépend d’un verre de vin, votre contenance d’une cigarette, votre calme d’un comprimé… vous n’êtes pas bien solide à l’intérieur..”
Et si ce point d’appui, c’était toi ?
L’amour de soi, cette clé qu’on cherche toujours ailleurs
Tu n’as pas besoin d’un.e sauveur.se.
Tu n’as pas besoin de te réparer.
Tu n’as pas besoin d’être plus ceci ou moins cela.
Tu as juste besoin de te rencontrer. Pour de vrai.
Et ça, c’est le début de tout.
Parce que le lien à l’autre, c’est une danse.
Mais si tu ne connais pas ton propre rythme… tu finiras toujours à contretemps !
FAQ (foire aux questions)
Qu’est-ce que l’amour de soi exactement ?
C’est la capacité à se respecter, s’écouter, poser ses limites et répondre à ses besoins émotionnels sans attendre que l’extérieur le fasse pour nous.
Pourquoi manque-t-on d’amour de soi ?
Souvent parce que notre éducation ou nos blessures d’enfance nous ont appris qu’on devait « faire plaisir » pour être aimé. L’amour de soi se reconstruit petit à petit.
En quoi l’amour de soi protège des relations toxiques ?
Quand on s’aime, on ne tolère plus l’humiliation, le déséquilibre, la manipulation ou l’effacement. On devient capable de dire non, de partir, ou de poser des limites claires.
Comment développer son amour de soi au quotidien ?
Commence par de petites choses : t’écouter, te parler avec douceur, poser tes limites, dire non sans te justifier, prendre soin de ton corps comme tu le ferais pour une amie.
Et si tu faisais le premier pas vers l’amour de toi… en osant t’exprimer ?
Dis-moi : quelle est LA phrase de cet article qui t’a le plus bousculée ?
Je te répondrai avec joie !
Tu peux le faire juste en bas de cette page, dans l’espace commentaires.